Le Marchand Gris Admin
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| Sujet: Les Mille Chevreaux [Event] Sam 12 Juil - 18:45 | |
| Lorsque le premier abyssal gigantesque brisa la glace du sixième cercle, dans son sillage suivirent de nombreux êtres plus petits. Certains émergèrent même de leur semblable colossal formant une progéniture infâme et cauchemardesque. Mais au lieu de simplement se répandre sur les restes de la banquise, ces mêmes créatures se dirigèrent telles les vaillantes guerrières d'un essaim vers l'escalier reliant les mondes.
Des centaines d'abyssaux se déversèrent dans les bois du cinquième cercle. Si les repérer et les combattre était simple dans la banquise, ce n'était plus le cas une fois dans les profondeurs des bois. Déjà les abyssaux avaient évolué de manière à s'adapter à leur nouveau milieu bien plus terrestre. Il rôdaient dans les bois, dévorant tout sur leur passage, que ce soient des démons, des damnés, ou certaines des autres créatures de ce plan. Seulement, au lieu de se conduire comme des créatures solitaires, ils firent preuve d'une intelligence désarmante.
La citadelle des épines et le village de Roanoke sont maintenant assiégés par des meutes d'abyssaux, appelés les chevreaux du fait de leurs sabots. Ils hantent les bois aux alentours et massacrent tous ceux qui tenteraient de sortir de l'une des deux villes. Les démons de la Chasse Sauvage tout comme les damnés se battent vaillamment chacun de leur côté pour défendre leurs murs contre les créatures. Hélas ces dernières semblent de plus en plus nombreuses et il est difficile de savoir quel sera le résultat d'un tel affrontement.
De nombreux réfugiés sont déjà remontés dans le marais spectral et se dirigent vers Pandaemonium dans l'espoir de trouver là-bas un refuge... On parle déjà d'abyssaux remontant jusque dans le quatrième cercle, talonnant les fuyards. La Sylve Cauchemardesque n'est pas encore perdue, et beaucoup de démons et de damnés se battent avec l'énergie du désespoir pour préserver leur suprématie sur les bois.
Mais toujours plus de monstruosités déferlent par l'escalier, les abyssaux prolifèrent, encore et encore, muent par un instinct de destruction insensé. | |
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